@ Diver : oui j'ai fait monter une grille devant le radiateur, par précaution.
Concernant le Cameleon Oiler :
J'ai commandé par internet directement sur le site web. L'équipe est vraiment sympa, on sent que c'est un peu artisanal tout ca, mais les gars sont réactifs par mail (mon colis a eu du retard) et donnent des conseils pour le montage. Le gars de Cameleon m'a carrément envoyé par mail une brochure pdf de montage propre au Tiger 800 ! carrément pratique ! (je peux l'envoyer par mail aux intéressés).
Le paquet recu :
Installation - montage : pour des raisons de timing (Cameleon recu la veille du départ en grand voyage) et aussi car je n'ai pas beaucoup de matos ni d'endroit pour bricoler correctement, j'ai confié le montage au concess Triumph à Linz en Autriche. Il y a passé une grosse heure. Pour 50 EUR, j'étais content de mon affaire et d'éviter la corvée. J'étais au moins certain que le montage avait été bien fait. Le mécano n'avait jamais vu ni monté de Cameleon Oiler auparavant et était très impressionné par la simplicité de l'appareil, mais surtout la foule de petits détails qui montrent que l'engin a été bien pensé.
Honnêtement le montage n'est pas compliqué, il suffit d'avoir un peu de temps et du matériel de base.
Configuration : simple comme bonjour, il suffit de suivre les instructions du manuel. Réglé en deux minutes. Le plus difficile étant de se décider sur la couleur fixe de la diode. Je l'ai mise en vert, car je suis un grand optimiste !
Usage : que ce soit pour le baroud ou pour le quotidien, on n'a plus rien à faire que vérifier de temps à autre que tout la chaine est en bonne état et bien tendue.
Vue globale :
Vue de détail, le boitier fixé avec des colliers rilsan :
Le réservoir, coincé derrière le cadre :
Voici comment le réservoir rentre sous la selle. A cet endroit nous avons du couper au cutter la petite patte en plastique. L'encoche ainsi dégagée est parfaite pour faire rentrer le tuyau-réservoir et le mettre sous la selle :
Photo du réservoir vu de l'intérieur. Il vient jusqu'au sous l'espace de la platine top-case, afin de garantir la bonne descente de l'huile grace à ce bon vieil Newton.
Ici à l'autre bout du système, après le boitier. La boucle permet d'éviter que l'huile ne s'écoule lorsque la moto est à l'arrêt. Deux coups de perceuse et ca tient !
Enfin le tube rigide qui goutte parfaitement dans l'axe de la chaine :
Et voilà à quoi ressemble ma chaine après 6.000 km avec le Cameleon :
J'ai un exemple assez parlant, grace à des photos que j'ai prises en aout pendant mon voyage sur les pistes d'Europe de l'est. Ci-dessous ma Tiger bien cradoque, de crasse de Roumanie, svp ! On peut constater que le centre de la chaine est parfaitement propre et huilé, contrairement à l'extérieur de la chaine, qui est couvert de poussière. Le Cameleon Oiler remplit donc bien son office !
Finie la corvée du graissage, je controle régulièrement la tension et les points durs évidemment, mais le Cameleon fait le sale boulot pour moi... Le pied !
Pour info j'ai donc fait 6.000 bornes depuis que j'ai monté le Cameleon, le réservoir était rempli à fond il est encore à moitié plein(cf. photo du côté gauche).
Voilà les jeunes, un investissement bien rentabilisé !