La concession fait partie du même groupe que les concessions Yamaha Pons et Ducati de l'avenue de la Grande Armée. Les accueils ateliers sont côte-à-côte, et on y rentre par la même porte. Je ne sais pas si la séparation des ateliers se prolonge derrière les comptoirs d'accueil. En tout cas, le tarif de la main-d’œuvre est le même pour tous : 75,00 € TTC de l'heure (ça pique un peu, Paris ou pas).
Côté compétences des mécanos, chez Yamaha, rien de transcendant. Ils savent faire l'entretien courant, mais dès que ça monte un peu en technicité, il ne faut pas s'attendre à des miracles.
Chez Triumph, j'ai déjà eu trois fois l'occasion de rencontrer l'accueil atelier (Éric, il me semble), et ça commence mal.
1/ Je trouvais le niveau d'huile un peu bas. Il a redressé la moto, _guidon braqué_, pour regarder, et en a conclu que non, il était bon. Dont acte.
2/ Je trouvais le niveau de liquide de refroidissement très bas, aussi. En-dessous du mini. Réponse : "Ah non, c'est normal, on fait toujours ça. Si on met plus de LDR, ça déborde quand on met la moto chaude sur la béquille latérale".
3/ J'ai (déjà... Le rodage n'est même pas terminé.) des problèmes de reconnaissance de la "clef" de contact (qu'on devrait plutôt appeler "télécommande", vu qu'il n'y a pas de serrure pour le contact) : premier réveil difficile, et erreurs "Porte-clef hors de portée" (pourquoi "porte-clef", d'ailleurs ?) sur le tableau de bord quand je roule, avec ladite clef dans la poche de mon blouson. Et bien évidemment, tout fonctionne bien sur place, en statique. Au bout de deux fois, et après avoir lourdement insisté pour que quelqu'un essaie la moto pendant au moins une demi-heure, le gars ne semble pas admettre qu'une pile neuve peut aussi être défectueuse... Il m'a quand même avoué ne pas avoir été formé sur ce système (ça transpire le sérieux, hein ?), mais y a-t-il vraiment besoin d'une formation spécifique pour comprendre comment fonctionne une télécommande ?
Concernant les dispos, c'est la catastrophe. Pour assurer le coup, j'ai pris rendez-vous pour la révision après rodage le jour de la livraison de la moto. Le 29 juin. Il restait une place... le 1er août, juste avant la fermeture estivale du bouclard.
La concession elle-même est agréable, mais c'est le principe même. L'appartement témoin doit être raide nickel.
Cela dit, j'ai été obligé de demander à essayer une moto équivalente à celle que j'étais en train de négocier (dommage qu'on ne me l'ait pas proposé d'office). Le tableau de bord de la moto que j'ai essayée est rapidement devenu un sapin de Noël (ABS défectueux, TC défectueux... Ça donne envie, hein ?

), et son réservoir était quasiment vide.
Autre point de mécontentement, le commercial qui s'est occupé de mon cas (Antoine) me fait comprendre que, si je veux des accessoires, il y a moyen de s'arranger. OK, merci. La semaine suivante, je commence à discuter de l'ajout d'une paire de valises et de pare-carters, et là, plus question de la moindre remise. J'ai annulé la commande des valises, du coup. Je mettrai des adaptables, ça ira tout aussi bien.