TITI 87 a écrit :Nous sommes tous nous motards des éternelles insatisfaits.
La moto idéale n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais.
Nous serons toujours obligé d'essayer de trouver le meilleur compromis du moment.
A moins que le père Noël...........................
Quand on achète une moto "trailisante", comme le sont tout particulièrement les 800 séries XR., Il ne faut pas vouloir qu'elle soit parfaite dans tous les domaines; Voyager, avaler du bitume, sur tous types de routes: oui; Faire de petites escapades sur pistes roulantes: Oui également; Mais taper du chrono sur circuit, ou lors d'un rallie; il faut franchement oublier. Ce n'est pas leur domaine.
Donc, pour chaque monture, il faut un peu s'adapter, et ne pas croire qu'on peut avoir le beurre et son argent.
Dans la catégorie couteau suisse, je trouve que la 800XR...... est assez aboutie; moteur présent, et bien rempli partout, sans être caractériel, partie cycle facile et freinage suffisamment efficace, (même si il manque un peu de feeling à l'attaque, il est assez puissant, et endurant. Et puis il suffit de bien choisir ses plaquettes pour un meilleur ressenti.) Confort suffisant pour porter un vieux sur 900 bornes en hiver, et lui permette de descendre de sa monture sans grue à l'arrivée. De plus elle n'est pas trop gourmande de coco, du moins pour les millésimes post 2015. Les séries XC..., sont par contre plus marquées TT, et en ce qui me concerne, non livrées avec un tabouret pour monter dessus.
La Tracer n'est pas à comparer avec les 800 mais plus avec les 1050. A mon gout, la Tracer, comme la 1050, ne sont que des routières maquillées en trail. Et la 900 tracer, est un chouia trop caractérielle, tant par sa partie cycle que par son moteur. Moteur qui n'a pas l'onctuosité du 800 ou le couple M.Fergusson du 1200.
1200, par ailleurs, trop en tout point pour mes frêles épaules; Trop lourde, trop haute, trop gourmande, et trop chère !
Dans ce cas autant acheter une GS 1200 beumeuveu. Surtout d'occasion récente, de façon que le primo accédant ait essuyé tous les plâtres caractéristiques des munichois.

Selon Confucius: "Il faut deux ans pour apprendre à parler, et toute une vie pour apprendre à se taire."